Je vous partage ici des lectures et articles intéressants à propos de la communication relationnelle, les compétences psychosociales, le développement personnel et la prévention et gestion de conflits.
Pour des relations sereines, au travail en famille ou à l'école.
Nous voulons tous être aimés...

Un matin, j'ai entendu ce poème de Hjalmar Söderberg, c'est joliment dit je trouve...
Nous voulons tous être aimés,
à défaut, être admirés,
à défaut, être redoutés,
à défaut, être haïs et méprisés.
Nous voulons éveiller une émotion chez autrui quelle qu'elle soit.
L'âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n'importe quel prix.
Et si être à coté de la plaque était la solution?
De Bono explique que notre manière habituelle d'aborder les problèmes implique une réflexion linéaire, étape par étape. Pourtant, sortir du cadre permet de réexaminer une situation ou un problème du point de vue tout à fait différent et avec créativité. Alors petit défi...
Conte des deux galets...
Il y a trèèèès longtemps (heureusement ein?), dans une petite ville, un marchand devait beaucoup d'argent à un usurier qui, vieux et laid, convoyait la fille du marchand et lui proposa donc un marché. Il lui dit qu’il renoncerait à sa dette si celui-ci lui accordait la main de sa fille. Bien sûr, le marchand et sa fille furent horrifiés par la proposition.
L’usurier proposait un marché: il mettrait un caillou noir et un caillou blanc dans un sac vide et la jeune fille devrait en choisir un à l’aveugle.
Si elle choisissait le caillou noir, elle deviendrait la femme de l’usurier et la dette de son père serait oubliée. En revanche, si elle saisissait le caillou blanc, elle n’aurait pas besoin de se marier avec lui et la dette de son père serait oubliée.
Ou alors le père serait jeté en prison .
Ils étaient debout dans le jardin du marchand, sur ​​un chemin parsemé de cailloux. Pendant qu’ils parlaient, le prêteur se pencha pour ramasser deux cailloux. Alors qu’il les ramassait, le regard aiguisé de la jeune fille remarqua qu’il avait mis deux cailloux noirs dans le sac...(
Il demanda ensuite à la fille de plonger sa main dans le sac pour choisir un caillou.
Qu’auriez-vous fait à la place de la fille ?...



Elle plongea sa main dans le sac et en tira un caillou. Sans regarder, elle le laissa tomber sur le chemin au milieu des autres. Dans ce cas, impossible de le distinguer des autres cailloux.
« Oh, comme je suis maladroite», s’exclama-t-elle. « Mais peu importe, si on regarde celui qui reste dans le sac on pourra dire celui que j’avais pris. »

image: photo créée par wayhomestudio
De mon point de vue...j'ai toujours raison!
Gérard Gigand, dans son ouvrage « Se cultiver en complexité présente trois limites à notre perception de la réalité, elles sont interconnectées, cette conscience devrait calmer nos certitudes...

Voici le trio gagnant:
-INCOMPLETUDE: du fait que je fais partie du tableau d'observation, je ne vois pas tout, ma perception est forcément partielle===>ma vision est partielle

-AUTOREFERENCE: c'est moi qui interprète ce que je vois (en fonction de mon histoire, mes croyances...)===>ma vision est partiale

-FOCALISATION: j'observe plus précisément une partie de la réalité, le reste est par conséquence plus flou, mois précis, comme un zoom d'appareil photo (et c'est ici que je peux utiliser la #vidéo du zoom infini pour illustrer, taraaaan)===>notre vision est parcellaire

Amis médiateurs, amis acteurs de la prévention et la gestion des #conflits, voici une intéressante grille pour mieux comprendre (et aider à comprendre) les situations conflictuelles. Nous sommes tellement convaincus de NOTRE vision de la réalité!!! Puis notre cerveau adooore ca!, AVOIR RAISON ( c'est rassurant ein? ) que nous affirmons avec conviction notre perception comme étant LA perception! et c'est là que ca part en cacahuète en général (parce que l'autre n'est pas d'accord of course...)
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